(2025-02-18,18:14)toucan83200 a écrit : J' ai étudié et recherché l' architecture la statue d' Apollon Belvedere " dont l' original, à Rome est porté disparu. Cependant, je n'ai pas compris , pourquoi le net, indique que cette statue ( une copie en bronze) a été placée, creusée . sur la façade de " LA BELLE CHEMINÉE " du château de FONTAINEBLEAU, par PRIMATICE au 16 ème siècle. Puis elle fut transférée dans les jardins de la reine et de Diane ? . Après la Révolution française, cette statue aurait été expédiée au Louvre. Après une longue période d' absence de la RF aux années 1960, elle aurait été introduite dans la galerie des cerfs.
Or vers 1920, une copie du bronze aurait été réalisée par le fondeur RUDIER, pour restituer cette façade de la belle cheminée. Il est dit qu' un four fut construit au château de Fontainebleau, pour fondre les statues de cette aile de la belle cheminée. Cette aile fut incendiée en 1856. La statue aurait été reconstruite dans les années 1920.
Je ne comprends pas la clarté des informations données par le net au sujet de ce bronze " Apollon belvedere " de Fontainebleau, c' est contradictoire ! Voilà pourquoi j'ai abandonné Apollon, en plus je ne sais pas pourquoi il est associé aux 7 rayons du soleil et surtout pourquoi, JD CASSINI définissait sa méridienne italienne de Bologne comme étant le temple Oracle d' Apollon !
Le modèle antique
La découverte du marbre antique d’Apollon a lieu probablement à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle en Italie. Il rejoint immédiatement les collections papales et Jules II le fait placer au Palais du Belvédère, qui lui donne son nom. La statue antique connaît un succès instantané : elle est diffusée grâce à des moulages, des copies en marbre, des tirages en bronze et par la gravure. Elle est consacrée à l’époque comme le plus bel antique connu.
Apollon, dieu des arts et de la beauté, incarne l’idéal de chaque sculpteur de la Renaissance, et l’antique inspire les plus grandes sculptures de l’époque, comme le David de Michel-Ange.
L’Apollon du Belvédère romain serait une copie d’un bronze, disparu, attribué au sculpteur grec Léocharès, qui a vécu au IVe siècle avant notre ère. On considère que la Diane de Versailles, un autre marbre romain qui fait partie des collections royales françaises et exposé au Louvre, est considérée comme son pendant, du fait de la gémellité des dieux mais aussi de l’esthétique comparable des sculptures.
Des restaurations sont effectuées à la Renaissance sur le marbre, elles ont aujourd’hui été retirées ; cependant, l’Apollon du Belvédèrede Fontainebleau les conserve, se faisant le témoin précieux de l’histoire de l’antique. On y voit par exemple la main droite du dieu complète alors que sur l’original manquent plusieurs phalanges.
Une œuvre à la fois document archéologique, pièce de musée et élément décoratif
En tant que surintendant des bâtiments, il revient également à Primatice de choisir l’emplacement des bronzes. Cellini rapporte qu’ils ont été exposés sur des piédestaux dans la Galerie François Ier après leur réalisation. Par la suite, les bronzes sont intégrés à l’architecture du château, comme pour l’Apollon présent un temps sur la façade de l’aile de la Belle Cheminée, conçue par le Primatice, puis dans le jardin de la Reine, aujourd’hui de Diane. La sculpture est envoyée au Louvre durant la Révolution.
Après une longue absence, entre la saisie révolutionnaire et le retour à Fontainebleau en 1967, l’Apollon est désormais exposé avec ses pairs dans la galerie des Cerfs. Il a été copié dans les années 1920 par le fondeur Rudier pour décorer la façade de l’aile de la Belle Cheminée, afin de restituer les choix décoratifs qui ont présidé au palais du XVIe au XVIIIe siècle.