(2024-09-10,10:15)Zinb a écrit : Tout le monde sait ce que fait un écho : il renvoie le mot prononcé (ou tout autre son émis) et en général on n'en entend que la fin car le début de l'écho est noyé dans la fin du mot prononcé si celui-ci a plusieurs syllabes.
Donc si on crie ABRICOT dans un lieu qui renvoie un écho, on entend ABRICOT ou BRICOT ou RICOT ou ICOT ou COT ou OT, selon la distance que l'écho doit parcourir, indépendamment du découpage en syllabes (dont l'écho n'a que faire, il n'est pas linguiste !).
Donc retenir Orry est valide dans cette conception "physique" de l'écho (qui est d'ailleurs le sens littéral), et passer par une autre définition de l'écho (au sens figuré, par exemple la définition rhétorique) pour invalider cette possibilité est une erreur de raisonnement, puisque rien ne permet de dire que l'auteur a voulu privilégier une définition de l'écho plutôt qu'une autre.
Le passage d'Orry à Orry-la-Ville, c'est une autre histoire, et c'est selon la sensibilité de chacun.
Mais rien ne dit qu'il faut considérer le principe de l'écho, l'expression utilisée dans le texte c'est bien "Faire écho" qui a son propre sens, même si elle est dérivée du principe de l'écho.
La réponse de l'auteur avait simplement pour but de valider le terme écho par opposition au terme Écho (la nymphe), en confirmant le sens au passage car il y a plusieurs sens https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cho (par exemple l'échographie), mais rien ne dit qu'il a confirmé le principe de l'écho en même temps.
Normalement on doit sentir quand une énigme est épongée et pour moi ce n'est pas le cas avec Orry-la-Ville car il reste des choses inexpliquées, que tu mets rapidement sur le compte des bigrammes fréquents mais c'est quand même bien pratique, et surtout qu'on ait affaire à trois hespérides et neuf prêtresses ou trois moires et sept pléiades ça ne change rien.