2023-05-16,13:10
Lors de la IVe croisade, les Croisés prirent Constantinople le 12 avril 1204. Parmi les ecclésiastiques qui avaient accompagné les guerriers picards se trouvait un chanoine de la collégiale Saint-Martin de Picquigny nommé Walon de Sarton. Il s’attacha comme beaucoup d’autres à recueillir les reliques des saints, non pas pour les profaner mais pour les honorer. Certains y voyaient en effet un « pieux larcin » car il s’agissait de dépouiller les églises schismatiques d’Orient au profit des églises romaines d’Occident.
Le 8 septembre 1206, étant venu assister aux vêpres à l’église Saint-Georges, Walon de Sarton découvrit plusieurs reliquaires dont un renfermait la face de saint Jean Baptiste. La relique était placée dans un grand plat d’argent qu’il cassa afin de pouvoir emmener la relique. Il embarqua pour Venise le 30 septembre et arriva en Picardie dans les semaines qui suivirent.
Le 17 décembre 1206, l’évêque Richard de Gerberoy, entouré de son clergé et d’un peuple innombrable, reçut le chef de saint Jean Baptiste dans la cité épiscopale
Le 8 septembre 1206, étant venu assister aux vêpres à l’église Saint-Georges, Walon de Sarton découvrit plusieurs reliquaires dont un renfermait la face de saint Jean Baptiste. La relique était placée dans un grand plat d’argent qu’il cassa afin de pouvoir emmener la relique. Il embarqua pour Venise le 30 septembre et arriva en Picardie dans les semaines qui suivirent.
Le 17 décembre 1206, l’évêque Richard de Gerberoy, entouré de son clergé et d’un peuple innombrable, reçut le chef de saint Jean Baptiste dans la cité épiscopale